Signez la pétition pour sauver la piscine !

Suspendez le permis de démolition du bâtiment abritant la piscine

Ce bâtiment emblématique de la ville de Saint-André-lez-Lille bientôt ne sera plus. Madame le Maire a signé le permis de démolir le 19 septembre 2024. Ce bâtiment  construit en 1968 par les chantiers navals de Dunkerque abritait la piscine fermée depuis 18 mois. Structure tout en acier, il est classé à l’Inventaire du Patrimoine Architectural, Urbain & Paysager PAP) du PLU au titre des « Edifices de la vie publique et collective ».

La main du maire n’a pas tremblé faisant fi des trois générations qui y ont appris à nager, de possibilités de reconvertir ce bâtiment

 A-t-elle consulté le conseil municipal ? Non

A-t-elle informé la population ? Deux lignes en bas de page dans un paragraphe « De nouveaux équipements publics » du bulletin municipal et un affichage apposé dans un recoin de ce bâtiment.

Nous demandons la suspension immédiate du permis de démolition du bâtiment qui abrite notre piscine. Cette suspension facilitera l’organisation d’une consultation citoyenne afin de définir l’avenir de ce bâtiment. Nous croyons fermement que les habitants de notre commune mérite d’avoir leur mot à dire sur l’avenir de notre piscine.

Ne laissons pas une décision irrévocable être prise sans notre voix. Signez cette pétition pour obtenir la suspension du permis de démolition jusqu’à ce qu’une consultation citoyenne appropriée soit mise en place.

Partagez cette pétition en personne ou ajoutez le code QR aux supports que vous imprimez.Télécharger le code QR

Assemblée générale de l’association Sauvons la piscine

Présents :
Thomas Brunnin, Louise Brunnin, Mélanie Clusman, Antoine Gallais, Laurent Hazebrouck, Pia Todoskoff, Michèle Todoskoff, Philippe Todoskoff

Excusés :
Vincent Dejardin, Héloise Descourtieux, Virginie Miot, Claire Stevenard.

Début de l’AG le 05/10/2024 à 10h30.


Antoine, secrétaire de l’association, introduit l’AG :

L’association Sauvons la Piscine compte 410 adhérents dont 50 % venant des trois communes Saint-André-Lez-Lille, Lambersart et Marquette-lez-Lille. Depuis sa création le 15 avril 2023, l’association a participé à de nombreux événements comme la braderie de Saint-André du 1er mai 2023, les fêtes de l’eau, etc. et organisé des actions comme des démarchages en porte à porte avant l’été 2023. Depuis septembre 2023, nous participons à des groupes de travail organisés par la Mel ou des rencontres et conférences comme par exemple la rencontre urbaine organisée par le groupe Osons sur la friche Solvay le 21 septembre 2024.

Philippe complète en rappelant le rythme imposé par la mairie de Saint-André. Cette dernière a officiellement annoncé qu’il n’y « aurait pas de piscine provisoire à Saint-André » (voir compte-rendu de l’assemblée générale de l’USSA natation du 23/06/2024), alors même que le plan piscines 2 peut par exemple financer l’installation de bassins temporaires à hauteur de 50% (annoncé par la Mel au printemps 2024).

Une discussion s’ouvre alors sur les possibilités d’action de l’association dans le contexte actuel de réflexions autour d’une nouvelle piscine communautaire (entre Saint-André et Marquette) et de son hypothétique inscription à ce même plan piscine 2.

Ndlr : Suite aux réponses reçues à l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé par la Mel pour le plan piscines 2, les futurs équipements déjà validés sont ceux de Roncq, Fives Cail, Wattrelos, Saint-Sauveur à Lille et de la piscine des Weppes (extension). A ce jour, la Mel n’a pas encore eu la possibilité de reconnaître l’intérêt métropolitain du projet de piscine Saint-André/Marquette sur la friche Solvay. En effet, bien que déposé en réponse à l’AMI, ce dernier doit toujours être débattu au sein des deux conseils municipaux Saint-André et Marquette avant toute discussion en Conseil métropolitain à la Mel.

Les personnes présentes s’accordent sur le rôle que pourra jouer l’association lors des futurs échanges autour de ces enjeux (e.g., participation aux groupes de travail et débats).

Rappel de dates clés, la fermeture officielle de la piscine de Saint-André a été annoncée le 16 décembre 2022, l’appel à manifestation d’intérêt de la Mel pour le plan piscines 2 lancé en janvier 2023 et la candidature a été déposée par les villes de Marquette/Saint-André-lez-Lille dans la foulée et acceptée par la Mel (cf. communication de juin 2023 où on nous annonce que « le lancement des études de faisabilité et de pré-programme est attendu pour octobre 2023 »). Mais rien n’a démarré, ou alors les services de l’Etat ne sont pas au courant (cf. rencontres urbaines avec Osons sur la friche Solvay en septembre 2024). La friche Solvay est réputée comme l’un des terrains les plus pollués de la région. Des travaux d’excavation de plusieurs mètres de profondeur seront sûrement nécessaires pour dépolluer la zone avant de pouvoir y construire la piscine. Pia rappelle que le maire de Marquette a déjà pris ses responsabilités en s’affranchissant des exigences réglementaires pour la construction de Quai 22 et du Kiosk.

A ce jour, la seule communication de la mairie de St-André concernant la piscine demeure une page sur le site officiel de la ville, précisant qu’une piscine devrait être réalisée d’ici 5 à 6 ans, soit au mieux en 2028 ou 2029 (car page publiée en septembre 2023). Néanmoins, on n’y trouve aucune nouvelle des études de faisabilité qui devaient être lancées en octobre 2023.

Antoine reprend le fil de l’AG :

En termes de communication, depuis la création de l’association, nous avons lancé une pétition en ligne et un questionnaire pour manifestation d’intérêt. Il y a également eu la participation de l’association en complémentarité au projet proposé par le groupe Osons au budget participatif de la Mel pour la création d’un bassin provisoire. Depuis, l’association continue de faire parler d’elle principalement via des articles sur le site officiel de l’association par des posts Facebook et le partage d’articles de presse toujours réguliers sur le manque de piscine dans la Métropole (cf. effet JO etc.)

En terme de budget, les comptes présentés sont positifs, avec 1134 € de recettes (adhésions et vente de tee-shirts) pour 581 € de dépenses (achat de tee-shirts, impressions, publicité facebook, frais bancaires), soit environ 609 € de trésorerie sur le compte et en liquide.

Le bureau actuel est composé de Mélanie comme présidente, Thomas comme trésorier et d’Antoine comme secrétaire. Suite à la démission de Thomas et l’examen des candidatures reçues de Mélanie (présidente), d’Antoine (secrétaire) et de Laurent H. (trésorier), le nouveau bureau est élu à l’unanimité.

Pour nos futures actions, il faut attendre les prochains conseils municipaux et communautaires d’octobre pour voir si le projet de piscine Marquette/Saint-André est enfin reconnu d’intérêt communautaire. S’il est acté, il faudra demander à être associé aux prochaines rencontres en contactant les maires de Saint-André et de Marquette.

En revanche, s’il n’y a pas de vote et d’annonce dans les prochaines semaines, il faudra mettre en place des actions et re-communiquer car on a fermé la piscine depuis bientôt deux ans et rien n’a bougé concrètement : quid de l’ancienne piscine ? quid de la future ?

En 2025, nous serons à un an des futures échéances électorales (municipales), de nombreux candidats vont commencer à émerger. En tant qu’association nous présenterons notre position à tous les groupes sans exclusion.

Philippe rappelle que dans la profession de foi d’Elisabeth Masse figurait la rénovation de la piscine puis dans les comptes-rendus des AG de l’USSA natation, on peut retrouver la position de la mairie concernant la piscine, par exemple, le 29/06/2021 : M. THIBAUT adjoint aux sports déclare que « la piscine figure en première position du plan pluriannuel d’investissements de la ville »,  et qu’en tant que « porte-parole de la maire, il y aura toujours une piscine à St-André”.
Le 23/06/2024, lors de l’AG, il nous annonçait cette fois : « j’ai le mauvais rôle (…) je sors d’une réunion avec Mme le maire et il n’y aura pas de bassin provisoire à St-André ».

Fin d’AG le 05/10/2024 à 11h30.

J’peux pas, j’ai piscine, rendez-vous le 15 juin !

L’association Sauvons la piscine vous invite tous à venir débattre de l’avenir de la piscine de Saint-André à l’occasion de l’événement Je peux pas j’ai piscine, organisé par le groupe Osons, samedi 15 juin à 10h30 à la maison des association, rue Lavoisier à Saint-André. Nous vous y attendons nombreux !

Ce débat transparent et sincère est ouvert à tous les habitants et usagers pour présenter les vraies données, étudier les différentes solutions possibles et proposer vos conclusions à la majorité actuelle et aux autres collectivités impliquées. L’association Sauvons la Piscine sera aux côtés d’Osons pour apporter son expertise sur le dossier et faire entendre notre opposition à cette insupportable situation d’une vie andrésienne sans piscine et sans perspective.

Rappel des faits

Mme le maire de St-André a fermé en décembre 2022 et pour une durée indéterminée la piscine municipale à rayonnement inter-communal (11 communes environnantes y acheminaient leurs scolaires, par exemple). En septembre 2023, elle décide de ne pas rénover la piscine : pas d’informations, pas de concertation ni avec les habitants, ni avec les usagers… juste un communiqué laconique sur le site de la ville. Celui-ci évoque des coûts de rénovation de l’ordre de 10 millions d’euros : ce montant n’existe dans aucune étude. Il annonce un délai de réalisation de 64 mois : la dernière étude présente un délai de 28 mois (étude + travaux).

Ces chiffres avancés par Mme le maire lui permettent de justifier son projet de construire un nouvel équipement intercommunal, avec Marquette, dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt pour le Plan piscine 2 lancé par la Mel. L’investissement serait de l’ordre de 8 millions au total et la nouvelle piscine ouvrirait en 2028. Le site proposé par les 2 communes est la friche industrielle dite Solvay, à mi-chemin de Quai 22 et la zone d’activités de La Filature andrésiens et des Grands Moulins de Paris marquettois.

Dans l’attente d’une solution pérenne, comment répondre aux besoins des usagers ? Dès février 2023 le mouvement #Osons et l’association Sauvons la piscine suggèrent la location et installation d’une piscine provisoire. Après bien des tergiversations, Mme le maire répond « trop cher : 2 millions » sans préciser à quoi correspond cette somme… Relancée pour plus de précisions, elle affirme : « ce n’est pas co-financé par la MEL », une nouvelle assertion imprécise et inexacte.

La MEL vote le financement à 50% de bassins provisoires dans l’attente de la réalisation des équipement du Plan piscine 2, délibération surnommée « St-André » par des élus. Le 6 mai, Mme le maire est interviewée par La Voix du Nord : elle réserve sa décision sur l’implantation d’une piscine temporaire… parce qu’elle ne sait rien du futur équipement : en quoi il consistera, le montant de l’investissement, sa date d’achèvement !

Dernier épisode : la réponse du maire de Marquette, co-maître d’ouvrage, est publiée dans La VdN le 24 mai. Celui-ci n’investira pas dans une piscine provisoire. Au moins, ça le mérite d’être clair !

On vous attend nombreux !

Rendez-vous à la piscine de Saint-André, le 14 octobre 2023 à 12 heures, pour échanger et répondre à cette première communication officielle depuis la fermeture de décembre 2022 !

Les points de débat identifiés sont nombreux car beaucoup de données et chiffres ont été communiqués. Cependant, alors que plusieurs d’entre eux sont imprécis, d’autres manquent.

Sur les délais pour commencer :
✔️Les délais annoncés de réparation semblent très longs (ex : 32 mois pour la sélection d’un maître d’œuvre !)

✔️A l’inverse, le temps de construction de la nouvelle piscine parait particulièrement optimiste, au vu des expériences récentes de constructions similaires dans la métropole (ex : toujours pas de pose de première pierre pour le projet St Sauveur, pourtant voté en… 2002 !)

Sur les coûts ensuite :

✔️L’estimation du coût total (environ 10 millions d’euros TTC) semble exorbitante car elle correspond à une rénovation complète ! Moins de 2 millions d’euros sont annoncés pour pallier les problèmes de structure et de bassin qui ont mené à la fermeture de décembre 2022, et ce, sans compter les aides extérieures que pourrait solliciter la ville, par exemple via le plan piscine de la MEL (50% des coûts de rénovation) !

✔️Dans le même temps, concernant l’implantation pour la nouvelle piscine, le communiqué officiel annonce que les maires de Marquette et Saint-André ont proposé le site SOLVAY, connu pour être l’un des sites les plus pollués de la ceinture industrielle des bords de Deûle. Ne pas évoquer ni le temps ni le coût relatifs à son indispensable dépollution est un oubli pour le moins malheureux, qui empêche selon nous toute comparaison de délais et coûts entre les deux projets.

Au rayon des oublis pour finir :

✔️La mairie de Saint-André omet de chiffrer d’autres aspects pourtant essentiels au débat démocratique : coûts des “solutions” proposées (aides aux clubs et associations, transports des scolaires et prix de la location des lignes d’eau dans les autres communes) ? Alternatives au chauffage pour la crèche et la salle des fêtes ? Délais et coûts de démantèlement de la piscine actuelle ? etc.

✔️La mairie de Saint-André oublie une importante partie de ses administrés, eux aussi privés de piscine dans leur ville et pour lesquels aucune solution n’est avancée : aquagymnastes, aquajoggeurs, nageurs, bébés nageurs, plongeurs, etc.

Communication officielle de la Mairie de Saint-André : fermeture définitive de la piscine

La mairie de Saint-André a publié sur son site Internet un communiqué de presse le 29 septembre 2023 au sujet de la piscine de Saint-André. Il s’agissait de la première communication officielle depuis la fermeture en décembre 2022.

Voici le communiqué de presse dans son intégralité :

Fermeture définitive de la Piscine municipale

Rappel des évènements :

 Suite à la découverte d’une infiltration derrière les casiers des vestiaires la Ville a commandé une étude de diagnostic structurel sur le bâtiment et les bassins auprès du bureau Veritas. Rendue le 8 décembre, cette étude a révélé un état de corrosion avancé des parois métalliques du grand bassin. Le bureau Veritas recommande d’arrêter au plus vite l’exploitation du bâtiment.

Le 16 décembre, Madame le Maire prend la décision de fermer la Piscine, par mesure de sécurité, quelques jours avant sa fermeture annuelle de maintenance et vidange.

La Ville commande un deuxième rapport rendu en date du 31 Janvier 2023 qui conclue après contrôle des épaisseurs des parois métalliques de bassins :

  • Grand bassin sur des épaisseurs initiales de parois de 7 à 8 mm, on arrive à mesurer au pires endroits une épaisseur de 3,05 mm
  • Petit bassin sur des épaisseurs initiales de parois de 7 à 8 mm, on arrive à mesurer aux pires endroits une épaisseur de 2,43 mm

Suite à cela, la Ville lance un diagnostic structurel, auprès de la société Projex, sur la charpente de la Piscine, des plages et les bassins afin d’étudier les travaux qui seront à mener, le cout et les délais de faisabilité.

En attendant le rapport, la Ville continue de promouvoir le « savoir nager » pour les Andrésiens et plus particulièrement pour les plus jeunes de 7 à 12 ans et travaille à la recherche de créneaux pour les scolaires dans les autres piscines de la métropole. Pour l’année scolaire 2023/2024, toutes les classes de toutes les écoles (publiques et privées) bénéficieront de créneaux dans les piscines de La Madeleine, Marcq-en Baroeul et Wasquehal.

De plus, la Ville a versé une subvention au club USSA Natation pour qu’il puisse continuer son activité au sein de la piscine du lycée Baudelaire à Roubaix. 

En septembre 2023, la société Projex rend un rapport complet :

Elle fait le constat des désordres structurels et bassins et solutions techniques de reprise : réparation des pieds de poteaux, reprise éléments béton de support, démontage des bassins et pose de nouveaux bassins inox, le remplacement des plages (nécessaire en cas de pose de nouveaux bassins)

 Elle estime le cout de la rénovation à environ 10 millions d’euros TTC détaillé comme suit :

  • Un minimum de 1 986 000 € HT pour la réparation des structures et le remplacement des bassins
  • Une estimation de 7 à 8 M€ HT pour la rénovation globale sans les changements de la fonctionnalité de l’équipement de la piscine existante.
  • Un total de 800 000 € HT pour les travaux de la conformité PMR
  • La société fait état de beaucoup d’incertitudes sur les travaux et le chiffrage notamment lié à la présence éventuelle d’amiante, les éléments non visibles qui nécessitent un piquetage (ex : les poteaux sous la structure), le cout des missions de contrôleur technique et de coordonnateur de sécurité et de protection de la santé….

 Les délais d’exécution pour les études et la réalisation des travaux s’élèvent à 28 mois à compter de la désignation du maitre d’œuvre qui devra être sélectionné par le biais d’un concours qui sera suivi d’un marché de travaux. Ce mode de sélection a un délai complémentaire de 32 mois.

 Le délai total de réhabilitation de la Piscine serait de 64 mois soit plus de 5 ans, sans prendre en compte les délais de retard.

 Le plan Piscine 2 :

 Dans le cadre du Plan Piscine 2, la MEL assurera la construction et l’exploitation des nouvelles piscines de son territoire.

Saint-André et Marquette ont postulé en janvier 2023 et ont été retenues par la MEL.

Le lancement des études de faisabilité et de préprogramme est attendu pour octobre 2023. En prenant en compte les variables d’ajustement, les délais de concours et de chantier, la nouvelle Piscine devrait être réalisée d’ici 5 à 6 ans.

En matière de financement, les communes devront financer 30 % des travaux et contribuer à 50 % du déficit d’exploitation. Le montant sera défini en fonction d’un cahier des charges qui sera étudié par la Métropole en fonction de l’ensemble des projets de création de piscine retenus par la MEL (6 au total).

En conséquence et au regard de ses éléments, Madame le Maire et les élus de la majorité ont décidé de ne pas procéder à la rénovation de la Piscine au profit de la construction d’une nouvelle Piscine adaptée aux besoins des usagers du territoire, aux normes sanitaires, de sécurité, d’accessibilité…

Concernant la nouvelle piscine intercommunale, les maires de Marquette et Saint-André ont proposé le site SOLVAY comme implantation. Celle-ci a été intégrée dans la concertation sur la préfiguration des usages du futur parc métropolitain, dont la restitution a eu lieu le 28/09/23. Sa construction devrait être intégrée à la bande urbanisée qui va longer la rue Félix Faure. Une nouvelle concertation sera mise en place afin de discuter, réfléchir et aménager cet espace.

On parle de nous… au Conseil municipal !

Le Conseil municipal du 4 juillet 2023 à revoir en intégralité sur le site de la mairie a été l’occasion de parler (un peu) de la piscine de Saint-André !

Tout d’abord, le club de l’USSA natation a obtenu une subvention exceptionnelle de 10 000 euros pour financer le coût de la location de créneaux à la piscine du lycée Baudelaire de Roubaix pour reloger une partie de ses nageurs privés de piscine.

Mais surtout, une question écrite a été adressée à la toute fin du Conseil concernant l’avenir de la piscine. Nous vous la retranscrivons entièrement ci-dessous. Vous pouvez aussi la réécouter et entendre la réponse de Madame Le Maire en visionnant le replay (à 3h37).

https://www.youtube.com/watch?v=t7xdTHZGh_M

Veuillez trouver ci-dessous une question écrite adressée par les élus d’opposition et de propositions à la mairie 48 heures avant le Conseil municipal. Elle a été lue par Frédérique Brillot en fin de Conseil. La réponse de l’équipe majoritaire n’ouvre pas à débat. 

(sujet) Avenir de notre piscine

« La Métropole européenne de Lille a lancé un appel à manifestations d’intérêt pour la création, l’extension ou la rénovation de piscines : le plan Piscine 2. Lors du Conseil de vendredi dernier, elle a annoncé que l’étude de 5 premiers projets a été retenu. Dont la création d’une nouvelle piscine intercommunale par les Villes de Marquette et de Saint-André. Cette annonce a dû vous satisfaire. « La Métropole européenne de Lille a lancé un appel à manifestations d’intérêt pour la création, l’extension ou la rénovation de piscines : le plan Piscine 2. Lors du Conseil de vendredi dernier, elle a annoncé que l’étude de 5 premiers projets a été retenu. Dont la création d’une nouvelle piscine intercommunale par les Villes de Marquette et de Saint-André. Cette annonce a dû vous satisfaire. 

Mais cette annonce, Mme le maire, a engendré plus de questions et inquiétudes que de satisfaction – à la fois chez vos concitoyens et chez les usagers réguliers de notre piscine municipale d’une douzaine de villes alentours. 

Inquiétudes et insatisfactions, tout comme les explications que vous avez détaillé par courrier adressé à l’association Sauvons la piscine de Saint-André (500 adhérents, 3 000 signataires de la pétition lancée il y a 2 mois). 

Inquiétudes des habitants -Premièrement- sur ce projet de création d’une nouvelle piscine.

Elles sont d’abord liées au lieu d’implantation que vous avez choisi : le futur parc métropolitain de 20 hectares situé à cheval sur les communes de Saint-André et Marquette – d’une part au pont de l’Abbaye, le long de la rue Felix Faure – d’autre part au sud des Grands Moulins de Marquette. Cette friche, héritée du conglomérat d’industries chimiques, baptisée « friche Solvay ». est de loin la plus polluée de l’ex-complexe Ugine Kuhlmann.

Or sur les terrains de cet ancien complexe, d’abord sur le quartier Sainte-Hélène, puis à Quai 22, l’Etat a totalement interdit – en raison du niveau élevé de pollution résiduelle – la création du moindre équipement public. Au-delà, il a interdit la création du moindre équipement associatif ou commercial susceptible d’exposer plusieurs heures d’affilée des jeunes à ces pollutions. A fortiori, sur la friche Solvay, encore plus gravement polluée, nous sommes en droit de douter que la construction d’une nouvelle piscine soit autorisée !

Si toutefois elle l’était, sa construction devrait obéir aux mêmes contraintes que celles imposées aux bâtiments édifiés à Quai 22 : tout aménagement en sous-sol est interdit. Par exemple, tous les parkings ont dû être réalisés en rez-de-chaussée.

Si une piscine pouvait être édifiée, elle serait donc conçue hors-sol, ce qui alourdirait considérablement le coût de sa construction : or, la MEL a prévenu que son plan Piscines 2 ne co-financerait que des projets compris entre 6 et 10 millions d’euros. Or, quel serait le prix de notre équipement ?

Admettons néanmoins que tous les obstacles résultant de votre choix soient franchis et que la construction d’une nouvelle piscine inter-communale soit actée… Reste un sacré problème : la durée de réalisation d’un tel projet. Le ruban d’inauguration ne sera pas coupé, au strict minimum, avant 6 à 8 ans… Que vont faire vos concitoyens, et les usagers des 11 villes alentours, de notre piscine andrésienne jusque 2030 ?

Deuxièmement, quand vous avez fermé notre piscine, Madame le maire, vous aviez annoncé qu’un bassin provisoire pourrait être implanté dès ce printemps. Des solutions, à la fois en termes d’équipements disponibles et de co-financements potentiels, ont été rapidement trouvées : ce projet est manifestement tombé à l’eau ! Pourquoi ?

Troisièmement, vous aviez annoncé en parallèle, Madame le maire, que les études de faisabilité et d’évaluation d’une éventuelle réparation de notre piscine actuelle allaient être promptement menées. Où en sont les études de réhabilitation provisoire ou durable de la piscine actuelle ?

Si une série de diagnostics de l’état de notre équipement a bien été réalisée, nous sommes étonnés de constater que vous n’aviez toujours pas commandé une étude de faisabilité mi-juin. 

De plus, lors des assemblées générales de l’USSA et de Lille Métropole Natations, vous avez lancé : « si ces réparations coûtent un million d’euros – je n’ai pas un million ! »

C’est très étonnant !

D’abord parce que notre piscine fait partie de notre patrimoine municipal. Donc, chaque année, depuis des dizaines d’années, de l’argent a dû être mis de côté en vue de sa rénovation – c’est ce que l’on appelle des ‘amortissements’. Or, si les réparations de notre piscine ont maintes fois été annoncées – elles figuraient encore en tête de votre programme électoral aux dernières municipales- elles n’ont jamais été engagées. Notre municipalité doit donc disposer d’une sacrée cagnotte : les amortissements afférents.

Ensuite, parce que vous savez pertinemment que le budget d’une véritable rénovation de notre piscine dépasse largement un million d’euros. La Métropole européenne de Lille avait mandaté une étude à un cabinet expert : son rapport, rendu l’été dernier, annonçait un budget de 6 millions d’euros pour une rénovation globale et pérenne.

6 millions, c’est plus que 1 million dépensé à perte dans une petite réparation provisoire. Mais c’est 2 fois moins cher que la construction d’une nouvelle piscine intercommunale, c’est 40 fois moins d’impacts sur le plan écologique qu’une construction neuve et c’est réalisable dans un délai relativement très court !

De plus, madame le maire, rien ne vous empêche de modifier votre manifestation d’intérêts pour le plan Piscine 2 de la MEL : car vous omettez systématiquement de le signaler, mais ce plan de la MEL ne prend pas seulement en charge des constructions, mais aussi des rénovations lourdes de piscines. De plus, à partir de l’accord de la MEL, d’autres sources de co-financements seraient ouvertes, notamment de la Région, du Département et des différents organismes de l’Etat.

Vos concitoyens, madame le maire, et plus largement les habitants d’une douzaine de villes alentours, veulent retrouver au plus vite notre piscine : le seul équipement public auquel chacun peut accéder librement, toute l’année, pour une somme modique et sans engagement, et bénéficier des bienfaits sur sa santé et sur le ‘bien vivre ensemble’ qui vous est cher -et qui est plus que jamais d’actualité 

Pourquoi ne pas mobiliser pleinement vos équipes sur la solution d’une rénovation totale et rapide de notre piscine ? « 

Préparation du Conseil municipal du 4 juillet

En préparation au Conseil municipal de Saint-André-lez-Lille du 4 juillet, nous avons convié l’ensemble des membres du Conseil municipal a participé à une réunion en visio le 28 juin 2023.

Madame Le Maire nous a indiqué par retour de mail le 28 juin à 16h15 que les conseillers municipaux de la majorité ne participeraient pas à cette réunion.

Les élus du groupe de l’opposition Osons l’alternative citoyenne étaient représentés par Frédérique Brillot et Patricia Duvaux. Didier Parsy, sans étiquette, s’est excusé de son absence.

Lors de cette réunion, nous avons partagé quelques uns des commentaires les plus pertinents et représentatifs de ceux recueillis par le questionnaire envoyé à nos adhérents. Retrouvez ci-dessous la présentation faite aux élus le 28 juin 2023.

Votre avis suite à la réponse de la mairie de Saint-André-lez-Lille

Nous avions envoyé un courrier à Madame le Maire de Saint-André-lez-Lille le 15 mai 2023, dans lequel nous rappelions les nombreux enjeux relatifs à la piscine, et en profitions pour demander un rendez-vous afin d’échanger et nous faire le relais de nos adhérents.

Si la réponse reçue le 16 juin dernier ne répond pas clairement sur ce point, elle comporte en revanche plusieurs éléments sur lesquels nous avons demandé l’avis de nos adhérents en leur envoyant le questionnaire ci-dessous :
https://forms.gle/RKZSrhefMzN9Qmab6
Pour ceux qui ne l’auraient pas encore rempli, c’est encore disponible 😉

Signez la pétition

La piscine de Saint-André a fermé ses portes en décembre 2022 et depuis, pas de nouvelle. On ne sait pas quel sera l’avenir de ce bassin. C’est pourquoi des parents du club du Lille Métropole Natation ont décidé de créer une pétition en ligne.

D’autre part, les piscines de la métropole lilloise sont plus que vieillissantes, et les constructions prévues sont encore lointaines (5 à 10 ans, si tout va bien).

Par ailleurs, elles sont trop peu nombreuses pour pouvoir accueillir nos enfants dans leur apprentissage de la natation, nos clubs pour qu’ils se maintiennent au plus haut-niveau français, les amateurs pour qu’ils assouvissent leur passion.

La fermeture récente de la piscine de Saint-André a récemment accru le problème, et les projets en cours ne sortiront pas de terre avant plusieurs années.

Sans compter qu’un grand nombre de piscines de la métropole sont menacées de vétusté au même titre que celle de Saint-André.

Nos enfants doivent apprendre à nager dans le cadre scolaire.

Le club du Lille Métropole Natation doit se maintenir au plus haut-niveau français (6eme club français) à un an des Jeux Olympiques de Paris. Il en est de même pour l‘USSA natation et l’USSA plongée.

Les nageurs amateurs ont besoin de garder la forme.

Nous avons besoin de maintenir en activité la piscine de Saint-André en attendant de nouvelles piscines.

Signez cette pétition !