L’association Sauvons la piscine vous invite tous à venir débattre de l’avenir de la piscine de Saint-André à l’occasion de l’événement Je peux pas j’ai piscine, organisé par le groupe Osons, samedi 15 juin à 10h30 à la maison des association, rue Lavoisier à Saint-André. Nous vous y attendons nombreux !
Ce débat transparent et sincère est ouvert à tous les habitants et usagers pour présenter les vraies données, étudier les différentes solutions possibles et proposer vos conclusions à la majorité actuelle et aux autres collectivités impliquées. L’association Sauvons la Piscine sera aux côtés d’Osons pour apporter son expertise sur le dossier et faire entendre notre opposition à cette insupportable situation d’une vie andrésienne sans piscine et sans perspective.
Rappel des faits
Mme le maire de St-André a fermé en décembre 2022 et pour une durée indéterminée la piscine municipale à rayonnement inter-communal (11 communes environnantes y acheminaient leurs scolaires, par exemple). En septembre 2023, elle décide de ne pas rénover la piscine : pas d’informations, pas de concertation ni avec les habitants, ni avec les usagers… juste un communiqué laconique sur le site de la ville. Celui-ci évoque des coûts de rénovation de l’ordre de 10 millions d’euros : ce montant n’existe dans aucune étude. Il annonce un délai de réalisation de 64 mois : la dernière étude présente un délai de 28 mois (étude + travaux).
Ces chiffres avancés par Mme le maire lui permettent de justifier son projet de construire un nouvel équipement intercommunal, avec Marquette, dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt pour le Plan piscine 2 lancé par la Mel. L’investissement serait de l’ordre de 8 millions au total et la nouvelle piscine ouvrirait en 2028. Le site proposé par les 2 communes est la friche industrielle dite Solvay, à mi-chemin de Quai 22 et la zone d’activités de La Filature andrésiens et des Grands Moulins de Paris marquettois.
Dans l’attente d’une solution pérenne, comment répondre aux besoins des usagers ? Dès février 2023 le mouvement #Osons et l’association Sauvons la piscine suggèrent la location et installation d’une piscine provisoire. Après bien des tergiversations, Mme le maire répond « trop cher : 2 millions » sans préciser à quoi correspond cette somme… Relancée pour plus de précisions, elle affirme : « ce n’est pas co-financé par la MEL », une nouvelle assertion imprécise et inexacte.
La MEL vote le financement à 50% de bassins provisoires dans l’attente de la réalisation des équipement du Plan piscine 2, délibération surnommée « St-André » par des élus. Le 6 mai, Mme le maire est interviewée par La Voix du Nord : elle réserve sa décision sur l’implantation d’une piscine temporaire… parce qu’elle ne sait rien du futur équipement : en quoi il consistera, le montant de l’investissement, sa date d’achèvement !
Dernier épisode : la réponse du maire de Marquette, co-maître d’ouvrage, est publiée dans La VdN le 24 mai. Celui-ci n’investira pas dans une piscine provisoire. Au moins, ça le mérite d’être clair !